jeudi 6 juin 2013

Les plus belles berceuses jazz

J'ai découvert ce livre cd la semaine dernière et depuis je ne m'en lasse pas, je l'écoute en boucle !
Les illustrations d'Ilya Green sont toujours aussi belles !

Ps: si vous voulez l'écouter vous pouvez en cliquant sur la couverture dans la bannière de gauche, ou sur Deezer.

Les plus belles berceuses jazz Collectées par Misja Fitzgerald Michel, traduction de Valérie Rouzeau et illustrées par Ilya Green paru chez Didier Jeunesse en 2012.

mercredi 5 juin 2013

Rue des voleurs

Résumé de l'éditeur:

C’est un jeune Marocain de Tanger, un garçon sans histoire, un musulman passable, juste trop avide de liberté et d’épanouissement, dans une société peu libertaire. Au lycée, il a appris quelques bribes d’espagnol, assez de français pour se gaver de Série Noire. Il attend l’âge adulte en lorgnant les seins de sa cousine Meryem. C’est avec elle qu’il va “fauter”, une fois et une seule. On les surprend : les coups pleuvent, le voici à la rue, sans foi ni loi.
Commence alors une dérive qui l’amènera à servir les textes – et les morts – de manières inattendues, à confronter ses cauchemars au réel, à tutoyer l’amour et les projets d’exil.
Dans Rue des Voleurs, roman à vif et sur le vif, l’auteur de Zone retrouve son territoire hypersensible à l’heure du Printemps arabe et des révoltes indignées. Tandis que la Méditerranée s’embrase, l’Europe vacille. Il faut toute la jeunesse, toute la naïveté, toute l’énergie du jeune Tangérois pour traverser sans rebrousser chemin le champ de bataille. Parcours d’un combattant sans cause, Rue des Voleurs est porté par le rêve d’improbables apaisements, dans un avenir d’avance confisqué, qu’éclairent pourtant la compagnie des livres, l’amour de l’écrit et l’affirmation d’un humanisme arabe.

Après avoir accompagné Michel ange à Constantinople, Mathias Enard nous amène à la rencontre de Lakhdar, jeune tangerois.
C'est à travers ses yeux que nous découvrons la jeunesse marocaine, ses rêves et ses désillusions. Il dresse également un panorama de la situation politique autour du bassin méditerranéen où les extrémismes montent. 
Ce roman pourrait être un témoignage, une biographie, Mathias Enard rend compte d'une réalité dans ce roman terriblement actuel. Son écriture toujours aussi juste et sensible permet à ses personnages de prendre du relief au fil des pages.

Un véritable coup de cœur !

Rue des voleurs de Mathias Enard paru chez Actes sud en 2012.

mardi 4 juin 2013

Mamie en miettes

J'ai lu ce petit roman (64 pages) d'une seule traite. C'est un roman coup de poing qui évoque le sujet de la maltraitance des personnes âgées.

Gaëlle vit seule avec sa mère jusqu'au jour où sa grand mère les rejoint suite à une fracture du col du fémur. Dans un premier temps tout se passe bien, mais Gaëlle remarque que sa grand mère a souvent des bleus etc.
Un jour elle décide de se rendre à la gendarmerie pour parler, mais arrivée devant elle ne sait pas comment faire. C'est la mère d'une camarade de classe vivant dans la caserne qui va l'écouter et l'aider à faire les démarches nécessaires.



On voit par les yeux de cette ado la situation se détériorer, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus regarder ailleurs.
Un récit court à la première personne, d'un réalisme troublant par son aspect bref et direct.

Mamie en miettes de Florence Aubry paru chez Le Rouergue en 2003.