mardi 20 novembre 2012

Une place à prendre

Je suis (enfin) arrivée à bout de ce très gros livre de 679 p. qu'est Une place à prendre de J.K. Rowling. J'ai eu l'impression de me balader avec un dictionnaire dans mon cabas pendant 15 jours... 
Voici le résumé de l'éditeur:
"Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie."


Le lecteur suit les différents personnages dans leur vie quotidienne, leurs liens et les luttes de pouvoir pour prendre la place de Barry Fairbrother au conseil paroissial de Pagford ou encore entre les adolescents et leurs parents. On saute d'un personnages à un autre, on a un peu de mal à situer qui est qui un peu comme dans certains romans d'Agatha Christie, j'ai hésité à faire une fiche avec les protagonistes et leurs relations...
Mis à part le fait d'avoir eu du mal à situer les personnages, j'ai mis 200 pages avant de vraiment rentrer dans ce roman, une impression de fouillis m'en a empêcher. Je m'explique, J.K. Rowling à créer son histoire autour d'une petite ville avec ces personnages marquants : le notable, la junkie, le magouilleur... mais tout ceci semble très artificiel et superficiel. Elle ne fait qu’effleurer les sujets graves qu'elle a multiplié tout au long de son récit: viol, maltraitance, drogue, recherche identitaire etc. Il est vrai que certains personnages ont du caractère, de l'authenticité comme Howard Mollison chef du conseil paroissial, épicier obèse ennemi de Barry Fairbrother, mais on ne retrouve pas la plume de celle qui a signé Harry Potter et a su créer un véritable univers avec des personnages qui ont du caractère.

Malgré tout ça je suis quand même allée jusqu'au bout, c'est donc que quelque part J. K. Rowling a su me raconter l'histoire de ces personnages.

Une place à prendre de J.K. Rowling paru chez Grasset en 2012.   
J'ai lu ce roman dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister   11/20

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